Dans Citadelles, vous userez du bluff pour recrutez, à chaque tour, secrètement un des personnages fantastiques pour votre cité. Vous tenterez avec leur aide, à tour de rôle, d’avoir les quartiers les plus prospères pour devenir le maître de la cité.
Citadelles
Auteur: Bruno Faidutti;
Illustratrice: Simon Eckert, Andrew Bosley, Jeff Brown;
Éditeur: Z-man games;
Distributeur: Asmodee;
Nombre de joueurs: 2 à 8 joueurs;
Durée: 30 à 60 minutes;
À partir de: 10+ (le jeu peut se jouer avec un enfant de 8 ans);
Thématiques : Médiévale, noble, religieux, commerçant, militaire, merveilles, pièces d’or, quartiers, rôles;
Mécaniques : Jeu de rôle, de bluff, de déduction, de draft, de collection et de pouvoirs variables.
C’est quoi le but dans Citadelles?
Citadelles est un jeu dans lequel il faut choisir secrètement un personnage afin de nous aider à bâtir notre cité. Au fil des tours, il faut être le premier joueur à construire, avec des pièces d’or, 7 quartiers, ce qui provoque la fin de la partie. Le grand vainqueur est celui qui aura réussi à bâtir la cité la plus prospère.
Comment on joue à Citadelles?
Dans Citadelles, chaque joueur est à la tête d’une cité. Son objectif est de rendre sa cité la plus prestigieuse en construisant, au fil des tours, des quartiers. Il devra, pour ce faire, recruter à chaque tour, un des 8 personnages disponibles lui procurant un pouvoir particulier. Ce pouvoir devra être utiliser à bon escient pour avantager sa cité et mettre des bâtons dans les roues de ses adversaires.
La mise en place est importante et il faut tenir compte du nombre de joueurs. Tout d’abord, on mélange 14 cartes Merveille aux cartes Quartier. Ces dernières comprennent quatre types de cartes: noble, religieux, commerçant et militaire. Ensuite, quatre cartes sont distribuées à chaque joueur ainsi que deux pièces d’or. Le joueur qui a la couronne mélange les huit cartes Personnage.
À chaque début de tour, le joueur ayant la couronne écarte une ou deux cartes face visible ou fermée, selon le nombre de joueur. Il doit ensuite sélectionner un personnage et, à tour de rôle, dans le sens horaire, chaque joueur fait la même chose jusqu’à ce que le dernier joueur défausse la dernière carte. Par la suite, le roi, qui est le maître du jeu, appelle chacun des personnages numérotés de un à huit. Le tour des joueurs ne se succèdent pas dans le sens horaire habituel mais plutôt selon l’ordre croissant des rôles.
Lorsque son rôle est appelé, le joueur révèle sa carte et effectue son tour. Il doit, en premier lieu, recevoir ses ressources. Ensuite, il peut construire un quartier. Finalement, à sa guise, il peut utiliser la capacité de son personnage. Les tours se succèdent ainsi jusqu’à ce que tous les rôles possibles aient été joués.
Lorsque la partie débute, la personne ayant la couronne appelle l’assassin. Celui-ci débute son tour en choisissant un autre personnage. Ce dernier sera éliminé pour cette manche et ne jouera malheureusement pas. Par la suite, l’assassin choisit une des 2 options suivantes: prendre 2 pièces d’or ou 2 cartes Quartier. Sur les 2 cartes piochées, il peut seulement en conserver une et défaussé l’autre sous la pioche. Ensuite, s’il le désire, le joueur peut construire un seul quartier en payant son coût indiqué en pièce d’or dans le coin gauche de la carte. Il ne peut pas construire un quartier identique à un déjà présent dans sa cité.
Deuxièmement, le roi appelle le second rôle soit, le voleur. Celui-ci sélectionne un personnage dans les rôles restants qui n’a pas été joué ou assassiné. Cette personne aura l’obligation de lui remettre tout son or au début de son tour(lorsque son personnage sera révélé). Le personnage du voleur effectue ses autres actions possibles.
Troisièmement, la magicienne est appelée. Elle peut jouer son pouvoir, au moment opportun, lors de son tour, c’est-à-dire: échanger toutes les cartes de sa main avec un adversaire ou un certain nombre avec la pioche. Si elle n’a aucune carte en sa possession, elle prend simplement les cartes d’un autre joueur.
Quatrièmement, le roi appelle le roi. Si ce joueur est différent, ce dernier est maintenant le maître de jeu et reçoit le jeton couronne. Il peut, lors de son tour, réclamer une pièce d’or par quartier noble qu’il possède dans sa cité.
Cinquièmement, le roi appelle l’évêque. Ce dernier est protégé contre le rôle 8 et ses quartiers ne peuvent pas être affectés. Il peut à un moment propice réclamer une pièce d’or par quartier religieux qu’il possède.
Sixièmement, le roi appelle la marchande. Cette dernière reçoit une pièce d’or au début de son tour. De plus, elle peut réclamer, au moment approprié, une pièce d’or par quartier de type marchand qu’elle possède.
Septièmement, le roi appelle l’architecte. Le joueur qui possède ce rôle pioche 2 cartes quartier et les ajoutent à sa main. Il peut également bâtir jusqu’à 3 quartiers durant son tour.
Huitièmement, le roi appelle le dernier rôle: le condottière. Ce dernier pourra recevoir une pièce d’or par quartier militaire qu’il possède dans sa cité, au moment opportun, lors de son tour. Il peut payer une pièce d’or de moins que le coût d’un quartier déjà construit par un autre joueur pour le lui détruire. Pour effectuer cette dernière action, le condottière doit tenir compte des deux exceptions suivantes: le quartier ne doit pas appartenir à l’évêque et la cité du joueur visé ne doit pas être complète. Le joueur ayant l’évêque est le seul personnage protégé de ce pouvoir.
En terminant, s’il y a 9 joueurs, le roi appelle, en dernier lieu, l’artiste. Ce personnage permet à un joueur qui a déjà au moins un quartier, de pouvoir faire l’action rénovation. Cette action consiste à ajouter une pièce d’or de plus à la valeur d’un ou deux quartiers de sa cité. Il est à noter que les quartiers rénovés ne peuvent être embellis qu’une seule fois au cours de la partie.
OK, et le jeu Citadelles se termine quand?
La partie se termine lorsqu’un joueur bâti son 7e quartier. On fini alors le tour en cours et nous pouvons ensuite effectuer le décompte des points.
Les joueurs calculent leur pointage de la façon suivante : un point par pièce d’or présente sur chacun des quartiers de sa cité. Trois points pour au moins un quartier de chaque type. Quatre points pour le premier joueur avec une cité complète et deux points pour les autres joueurs qui terminent par la suite. Finalement, des points bonus sont octroyés selon les merveilles construites. Le grand vainqueur est le joueur ayant accumulé le plus de point. En cas d’égalité, la victoire est départager par la personne qui a révélé, au dernier tour, le personnage ayant le rang le plus élevé.
C’est tout?
Dans le jeu Citadelles, il y a des règles alternatives pour les parties à 2 ou 3 joueurs. Par exemple, pour une partie à 2 joueurs, il faut choisir 8 personnages. Toutefois, on ne peut utiliser l’Empereur. Le choix des personnages est différent car le roi, après avoir mélangé les rôles, doit défausser une carte face cachée. Il choisit ensuite une carte et passe le paquet à son adversaire. Ce dernier choisit une carte et en écarte une avant de retourner les cartes à son adversaire et vice versa jusqu’à ce que chacun ait sélectionné 2 personnages. Par contre, il faut bâtir 8 quartiers pour déclencher la fin de partie et terminé le tour.
Pour les parties à 3 joueurs, il faut prendre 9 personnages. Le joueur qui détient la couronne écarte une carte au hasard. Par la suite, il effectue son choix parmi les 8 cartes restantes avant de remettre les cartes à son voisin qui en sélectionne une également. Le troisième joueur choisit sa carte et en écarte une, face cachée, au hasard. Le joueur qui détient la couronne choisit ensuite sa deuxième carte parmi les 4 cartes restantes et remet le paquet à son voisin. Les joueurs continuent jusqu’à ce que tout le monde ait sélectionné ses 2 cartes Personnage. La dernière carte est écartée face cachée. Tout comme une partie à 2 joueurs, il faut bâtir 8 quartiers pour déclencher la fin de la partie.
Dans un autre ordre d’idées, il y a des formes de gemmes sur les cartes Quartier et Personnage qui nous permettent de savoir à quelle édition appartiennent les cartes. La forme du gemme de la 1ère édition est un rond, l’extension de La Cité Sombre est un losange et les nouveautés de cette édition ont la forme d’un hexagone. Il y a toutes sortes de configuration suggérée pour des parties à 8 ou 9 personnages. Vous pouvez aussi créer votre propre configuration avec les 27 personnages disponibles.
Toutefois, la reine ne peut pas être sélectionnée pour une partie à moins de 5 joueurs. Il faut sélectionner 14 cartes Merveille par partie parmi les 30 disponibles. Le guide du jeu Citadelles contient la liste complète des personnages expliquant leur pouvoirs correspondants. Sur les 30 merveilles disponibles, la moitié ont un effet expliqué dans le livret. Enfin, il y a une règle spéciale pour le dernier joueur dans une partie à 7 joueurs. Cette règle dit que le joueur qui reçoit la dernière carte doit prendre la première carte écartée face cachée par le roi pour faire son choix. Cette règle spéciale s’applique également dans une partie à 8 joueurs où 9 personnages sont utilisés.
Ce que j’en pense de Citadelles?
La première chose qui m’a frappée avec la 4e édition revisitée de Citadelles est la mécanique de bluff et de stratégies qui m’avaient accrochés lors de ma première partie et qui est encore présente 20 ans plus tard.
Le jeu Citadelles est sorti en 2000, dans une plus petite boîte avec 8 cartes Personnage seulement. Dans cette version, il y a 27 personnages. Dans l’ensemble, je trouve qu’après plusieurs parties, les personnages sont tous bien balancés et ont leur raison d’être. À 8 ou 9 personnages par partie, il y a beaucoup de configurations intéressantes à essayer. Dans la première version, il y avait une certaine inégalité avec un choix plus restreint. Avec cette édition, les joueurs peuvent prendre le temps de sélectionner le bon personnage selon leur situation dans la partie.
La multitude de possibilité offre une grande rejouabilité et un intérêt à essayer différentes stratégies pour remporter la partie. La qualité des images sur la boîte est une belle progression et elle est présente sur le livret des règles. Les cartes sont très belles, un peu à l’image des personnages de Disney. Dans la version antérieure, l’art était un peu plus simpliste, sombre et mystérieux.
Ensuite, il y a une belle représentativité des hommes et des femmes dans les cartes Personnage. Dans la version originale du jeu Citadelles les personnages étaient tous masculins. Dans cette version, certains rôles sont maintenant féminins telles que la magicienne et la marchande.
Le créateur de Citadelles a pensé à spécifier le type de protèges cartes conseillés pour éviter d’user prématurément celles-ci: ce qui est une très belle attention. Avec 27 cartes Personnage, 84 cartes Quartier, 8 cartes Aide de jeu et 27 plus petites cartes Rôle je crois que ceci est un très bon investissement.
De plus, les cartes Merveille limitées à 14 par partie sur 30 au total avec des configurations particulières offrent d’innombrables possibilités. Les icônes des gemmes sur les cartes Personnage et Merveille permettent aux joueurs nostalgiques de jouer seulement avec les cartes de la 1ère version, celles de la 2ème (La Cité sombre) ou seulement celles de la nouvelle version. Il n’y a aucune limite aux possibilités que vous pouvez avoir pour chacune de vos parties.
Dans l’ancienne version de Citadelles, les couleurs jaune, bleu, vert, rouge et mauve identifiant les types de cartes Quartier et Merveille étaient bien. Par contre, les gens daltoniens ne pouvaient pas voir la différence entre elles. Maintenant, en plus des couleurs, des icônes (couronne, bourse, heaume, religieux et merveille) décorent chacune des cartes pour aider à les différencier plus facilement.
D’autre part, les pièces d’or sont restées sensiblement pareilles et il n’y a pas eu d’amélioration de matériaux pour rajouter à l’expérience.
La boîte est belle avec un fini glacé qui s’abîme moins dans le transport. Il y a deux boîtes différentes de cette 4e version qui sont disponibles et seulement le format des cartes diffère. La version de voyage de Citadelles est moins dispendieuse et imprimée sur des cartes de format standard dans une boîte rectangulaire. La version deluxe se présente dans une boîte carrée, un peu plus grande, avec des cartes de format tarot mais tout le reste du matériel est identique.
Par ailleurs, l’espace dans la boîte est trop grand et il n’y a pas d’espace ajusté pour ranger le matériel. Par conséquent, les items se promènent et il faut avoir plusieurs élastiques ou sacs pour ranger le matériel sans quoi, le tout sera pèle-mêle. Peu importe la version du jeu, il n’y a jamais eu d’amélioration sur ce point. Il y a des des sites web qui offrent de remédier à cette situation avec des compartiments pratiques pour ranger séparément chaque composante. Toutefois, je n’ai pas trouvé de rangement pour la version voyage de la 4e édition.
Les créateurs ont fait un beau travail sur la couronne pour déterminer le rôle du roi, en améliorant le design. Il y a plusieurs beaux détails sur celle-ci, un coussin brodé sur laquelle repose la couronne avec des pierres précieuses, fait avec un plastique dur de qualité. De plus, ils ont choisi d’ajouter les cartes Rôle en 27 petites cartes. Ceci permet de se rappeler de chacun des personnages en tout temps durant la partie. Auparavant, il fallait se rappeler par cœur des rôles. L’exemple le plus significatif, est l’échevin et la maître-chanteuse, qui doivent placer des petites cartes sur les personnages mis en danger.
D’autre part, le livret a, quant à lui, sur le dessus, le même art que sur la boîte de Citadelles et les explications sont simples. Il contient les explications de la version de base et chaque carte rôle, variable, configuration, versions à deux ou à trois joueurs sont présents. De plus, le guide détaille bien la plupart des cartes Merveille. Il est très facile de s’y référer pour répondre à des questions durant la partie. Le guide comprend beaucoup d’images avec des exemples des cartes à l’intérieur pour aider ceux qui sont plus visuels.
Je trouve que la thématique médiévale dans Citadelles est très présente avec une boîte à fond bleu ayant la texture de pierre. La numérotation des pages avec des parchemins, des gravures et des scènes de cette époque est aussi présente. Également, des tableaux qui résument les modifications selon le nombre de joueurs sont claires. Pour des situations particulières, un astérisque nous indique la précision sous le tableau. Comme par exemple, la possibilité d’avoir le rôle de la reine dans une partie minimum de cinq joueurs.
Les formes des gemmes présentent sur les cartes Personnage et Merveille permettent aux nostalgiques d’utiliser les cartes d’origine qui indiquent dans quelle édition de Citadelles elles sont apparues. C’est une très belle pensée des concepteurs qui ajoute une belle histoire au jeu. À titre d’exemple, il y a possibilité de faire une partie selon la version Cité obscure ou seulement avec les nouveautés de cette 4e édition qui est aussi fort intéressante. Je préfère les mélanger pour profiter de l’expérience complète. Toutefois, toutes les versions sont intéressantes.
Les quelques configurations proposées sauront plaire aux joueurs qui veulent user du bluff pour déjouer leurs adversaires. Certains pourront choisir seulement une partie tranquille ou bien une partie où tous les coups sont permis. Ces configurations rejoindront un large inventaire de joueurs.
Par contre, les rangs de 1 à 9 ne peuvent être modifiés pour changer l’ordre de jeu: l’assassin sera toujours le premier rôle et la reine la dernière. Il n’y a aucune règle alternative ou cartes évènements qui pourrait modifier cette mécanique du jeu qui peut sembler redondante pour certains joueurs.
Une mécanique de carte d’action avait été développée dans une extension Cirque suivant la 3e édition. Celle-ci avait été faite sans la collaboration de l’auteur qui n’a pas souhaité l’inclure dans cette 4e édition de Citadelles. Cette 4e édition inclue les cartes et les règles des trois éditions précédentes tout en ajoutant de nouvelles cartes. Je crois que l’auteur a gardé le meilleur des versions antérieures et ajouté ce qui lui plaisait le plus. Le mélange est homogène entre les différentes éditions ce qui nous donne un jeu qui reste simple et complet.
Le jeu Citadelles se joue aussi bien à 2 ou 3 joueurs qu’avec un plus grand groupe. Il faut néanmoins prévoir environ 25 minutes par joueur pour faire une partie complète. Sur la boîte, le temps établi est d’environ 30 à 60 minutes qui n’est pas vraiment réaliste pour une partie avec plus de 4 joueurs. Ce temps est bon pour une partie de 2 à 3 joueurs. Même avec des joueurs habitués, le temps pour sélectionner un rôle est plus grand plus la partie avance. Un mauvais choix peut vraiment nous pénaliser et avoir un grand impact sur le résultat.
Citadelles est un jeu de bluff qui nous oblige à prévoir les coups des adversaires et à réagir rapidement à tout ce qui se passe. En outre, un joueur qui se fait voler ses cartes, son or ou est assassiné peut être retardé de plusieurs tours dans sa quête de construire la cité la plus prospère. Le risque de prendre une avance dans la construction est que les autres joueurs vont tenter de nous cibler. Ces derniers vont s’acharner pour voler, assassiner, échanger ou détruire ce que le joueur en avance a bâti. Les joueurs qui passent les plus inaperçus auront l’avantage d’être moins ciblés et pourront bâtir sans trop se faire remarquer pendant plusieurs tours.
Dans Citadelles, il faut savoir profiter des mauvais tours de ses adversaires pour réaliser le plus rapidement l’objectif des 7 constructions. Par contre, un joueur peut quand même gagner sans avoir réussi l’objectif et se sauver avec la victoire. Chacun peut vraiment adopter sa stratégie pour arriver à ses fins et tenter d’être déclaré le grand bâtisseur. Par contre, pour gagner à ce jeu, il faut être prêt à mettre des bâtons dans les roues de ses adversaires.
Enfin, le concepteur suggère de jouer à son jeu Citadelles à partir de 10 ans. Mon garçon de 6 ans est capable de jouer avec de l’aide pour comprendre les cartes Merveille qui ont du texte. La simplicité des règles ainsi que le déroulement des tours favorisent une compréhension plus rapide pour les nouveaux joueurs. Mon garçon adore sélectionner les rôles sans trop se soucier de ce que les autres choisissent. Il bénéficie de la chance du débutant car, il est plus imprévisible que les joueurs qui connaissent bien le jeu. Le thème médiéval est très attirant pour lui avec les différents personnages, les pièces d’or, la couronne et les quartiers avec des images qui ressemblent à des films d’animation.
Bref, si vous aimez les jeux de bluff avec des règles simples, beaucoup de stratégies et de déductions, Citadelles est le jeu tout désigné pour mettre de l’ambiance dans vos soirées de jeux peu importe le nombre de joueurs.
On aime dans Citadelles :
– Le visuel de la boîte et les illustrations médiévales sur les cartes nous plongent dans la thématique;
– Les règles du jeu sont faciles à expliquer et rapides à comprendre;
– Le matériel est d’une bonne qualité (on aime la couronne de plastique et les pièces d’or);
– La rejouabilité et surtout l’envie de prendre sa revanche;
– L’ambiance tendue, de pouvoir prévoir les choix de ses adversaires;
– Un jeu pour tous et très accessible;
– Les combinaisons multiples de personnages lors de la phase de sélection et les différentes variantes possibles selon le nombre de joueurs;
– La possibilité pour les nostalgiques de pouvoir jouer à l’édition de leur choix en excluant les cartes des autres versions.
– La thématique bien présentée et ressentie avec la possibilité d’incarner chacun des personnages;
– Les mécaniques épurées de bluff, bien imbriquées et qui fonctionnent bien avec les pouvoirs des personnages;
– Un jeu fluide qui se joue rapidement et axé sur la réflexion et l’observation des actions réalisées durant la partie;
– Un jeu portatif qui prend peu de place et qui s’installe rapidement;
– Les rebondissements possibles et la tension de vouloir finir sa cité avant les autres.
On aime moins dans Citadelles :
– L’absence d’un rangement adéquat dans la boîte qui laisse les composantes pèle-mêle dans la boîte;
– Le temps de jeu sur la boîte qui ne convient pas pour une partie à plus de 4 joueurs.
On aurait aimé:
– Un tableau pour écrire les points;
– Des cartes plus épaisses (on vous recommande de protéger celles-ci).
Il est à noter que:
– Il s’agit d’un jeu simple et malin qui s’adresse à un large public. Même s’il est indiqué à partir de 10 ans sur la boîte de jeu, vous pouvez très bien jouer avec un enfant de 8 ans sans problèmes. Il suffit de prendre le temps de bien lui expliquer le jeu.
Merci à notre partenaire Asmodee de nous avoir offert
une copie du jeu Citadelles pour cette chronique.
Nous vous invitons à découvrir d’autres jeux de ce distributeur en lisant notre chronique sur le jeu Paleo